La FOP et les OP grandes cultures veulent une PAC plus cohérente
La Fédération d'oléoprotéagineux, l'Association générale des producteurs de blés et autres céréales, l'Association générale des producteurs de maïs, la Confédération des planteurs de betteraves, interpellent les candidats aux prochaines élections européennes sur le fait que «l’agriculture n’est pas suffisamment présente au sein des débats et des programmes» et, surtout, les sensibiliser au fait que «la prochaine réforme de la PAC (…) est inacceptable en l’état». Les 4 institutions professionnelles ont formalisé leur démarche dans un document commun priorisant 3 thèmes clés : «une PAC qui protège», «accompagner les transitions écologique et climatique», «des politiques européennes cohérentes».
Simplifier la politique agricole commune et maintenir son budget
Le premier volet se concrétise en diverses propositions : «paiement de base au moins 60% du premier pilier avant transferts», «plafonnement strict de la prime redistributive, de l’ecoscheme et des transferts entre piliers», exemption des «soutiens nationaux à l’épargne de précaution des contraintes liées aux aides d’État», réserver « une part de 30% du deuxième pilier aux instruments économiques (investissements productifs, assurances...)». Pour accompagner les transitions, il est proposé une «superconditionnalité (…) dans un strict cadre européen sans aller au-delà des actuelles mesures de conditionnalité et de verdissement», de «rendre l’ecoscheme accessible au plus grand nombre», de «simplifier la PAC et de rendre «éligibles à l’ecoscheme» les «producteurs engagés dans les systèmes de certification environnementale et de précision», de les accompagner financièrement, ainsi que par la formation. «Maintenir le budget de la PAC en valeur réelle», «Garantir la préférence communautaire», renforcer les exigences à l'importation et favoriser «l'accès aux intrants et à la recherche» signeraient une politique plus cohérente.