Le METI et Croissance Plus militent pour une « Europe de la croissance »
Le Mouvement des entreprises de taille intermédiaire et l'association professionnelle Croissance Plus prennent position pour l'Europe tout en préconisant une action plus volontariste pour «une croissance de long terme, conciliant objectifs économiques, sociaux et environnementaux», que les «entreprises de taille intermédiaire» et «PME de croissance» seraient les plus à même de porter. Philippe d’Ornano et Frédéric Coirier, co-présidents du METI légitiment la démarche en rappelant que «l’Europe n’est pas une idée abstraite, c’est une réalité quotidienne qui permet à nos entreprises de se développer sur un vaste marché et de créer de l’emploi», tandis que Jean-Baptiste Danet, président de CroissancePlus, estime que « Face à une concurrence mondiale exacerbée, il est vital que les autorités favorisent les entreprises, notamment les PME de croissance et ETI».
15 propositions pour que les PME aient leur place dans la croissance
Les deux organisations ont ainsi élaboré en commun «un document programmatique adressé aux candidats aux élections européennes, aux fonctionnaires de la Commission européenne ainsi qu’aux fédérations professionnelles européennes». Ce programme décline 15 propositions structurées autour de 5 piliers : «Valoriser la contribution des PME de croissance et des ETI à la prospérité économique européenne» (créer une «catégorie statistique ETI à l’échelle européenne»…); «Soutenir la conquête internationale» des entreprises («conditions de concurrence équitables», mobilisation du «Fonds européen pour les investissements stratégiques»…); «Adapter l’environnement réglementaire, fiscal et financier» («renforcement de l’union économique, monétaire et bancaire», «environnement budgétaire et fiscal robuste, autour du Pacte de stabilité et de croissance et du Pacte budgétaire»…); «Favoriser le développement du capital humain» (création d'un véritable «Erasmus Pro», «reconnaissance des compétences professionnelles entre Etats membres»…); «Placer le numérique et l’innovation de rupture au cœur des projets européens» («création d’un Fonds stratégique européen spécifiquement dédié aux innovations de rupture», «véritable marché unique du numérique», «encouragement des investissements en R&D».