Les 19 organisations signataires du Pacte du pouvoir de vivre, parmi lesquelles figurent les syndicats CFTC, CFDT, UNSA, des organisations professionnelles (UNIOPSS, Mutualité française), associations solidaires, éco-militantes, considèrent que les annonces d'Emmanuel Macron, le 25 avril dernier, ne sont pas suffisantes et que plusieurs d'entre elles sont trop floues. Elles saluent certes «l’impulsion donnée aux Maisons des services au public», «l’effort en faveur des petites pensions», mais déplorent «l’absence de mesures concrètes permettant d’accélérer la transition écologique et solidaire» et se disent déçues d'avoir «dû faire le constat que les millions de Français les plus pauvres, éloignés du travail ou qui ne payent pas l’impôt sur le revenu, ont été mis à l’écart».
S'ils apprécient «l’appel à renouer le débat avec la société civile, et la volonté affichée de s’engager dans une gouvernance plus partagée», les signataires n'en demandent pas moins des «objectifs (…) affichés» et des «règles du jeu (…) claires et transparentes», «une méthodologie, un diagnostic environnemental et social précis». Ils entendent par ailleurs promouvoir les «66 propositions» déclinées dans le Pacte du pouvoir de vivre qu'ils ont élaboré via un «observatoire de la transformation écologique et sociale, un observatoire du pouvoir de vivre».
Communiqué commun CTFC, CFDT, UNSA, FAGE, UNIOPSS, Mutualité française, ATD Quart-Monde, Fondation Abbé Pierre, Fondation Nicolas Hulot, France nature environnement, Humanité et biodiversité, Le mouvement associatif, Pacte civique, Réseau action climat, Cimade, Ligue de l'enseignement, Francas, France terre d'asile – 2 mai 2019