Les acteurs de l'automobile attendent un « permis » de dialoguer sur l'éducation routière
Suite aux annonces du Premier ministre et du ministre de l'Intérieur du 2 mai 2019 concernant la réforme du permis de conduire, un collectif d'organisation professionnelles (Centre national des professions de l'automobile, Union nationale intersyndicale des enseignants de conduite, Intersyndicale CNPA-UNIDEC-ASAV) fait part de ses craintes que la réforme n'engendre «une baisse de la qualité de la formation et une destruction du maillage territorial des auto-écoles», et s'oppose en particulier à la «désintermédiation des inscriptions à l’examen». Pour être favorables aux « 5 grands principes et aux 5 mesures» annoncés qu'elles jugent appropriés en matière d'éducation à la conduite, les organisations signataires n'en rappellent pas moins qu'il «est nécessaire d’accompagner les candidats dans leur démarches administratives, afin de donner une visibilité à des aides financières souvent méconnues. L’auto-école de proximité est tout à fait à même de jouer ce rôle de tiers de confiance social» et espèrent «un dialogue ouvert et constructif en faveur d’une accessibilité au permis de conduire et d’une formation de qualité».