La solution de l’Union des aménageurs pour « ménager » le « zéro artificialisation »

L’union professionnelle des aménageurs suggère d’infléchir le texte du projet de loi Climat afin d’éviter le gel pur et simple des projets d’aménagement des territoires. L’Unam constate que la disposition «zéro artificialisation nette» pose des «difficultés bien réelles (…): les propriétaires fonciers commencent à redouter de ne plus pouvoir vendre de terrains. Les ménages sont inquiets de ne plus pouvoir réaliser leur projet de construction. Les professionnels craignent une surchauffe des prix et un nouveau blocage du marché, déjà impacté par la crise sanitaire et les dernières municipales». 

S’appuyer sur une réforme des autorisations d’urbanisme et du permis d’aménager

L’organisation professionnelle en appelle à la ministre de l'Écologie et au Sénat, qui doit se prononcer sur le projet de loi Climat, pour que puisse s’ouvrir une concertation relative à la «réforme de nos autorisations d’urbanisme». Plus spécifiquement, elle défend une «solution concrète», à savoir le «renforcement de la dimension environnementale» du «permis d’aménager». Ce permis devrait intégrer un «volet sobriété foncière et énergétique» qui serait «défini par décret, en concertation avec les professionnels (aménageurs publics et privés), la maîtrise d’œuvre (architectes, géomètres, concepteurs paysagistes, bureaux d’études), la filière énergéticienne et les acteurs de la mobilité». 

Il permettrait de mieux articuler «potentiel de développement urbain», «demande de logement», «sobriété foncière», obligations écologiques telles que «bilan carbone de quartier» (et mesures associées correctives (chantiers) ou valorisantes (production énergétique, Smart-Grids), «végétalisation», «fonctionnalité des sols»). 

Communiqué Unam – 4 mai 2021

Les Entreprises du médicament mettent le cap sur l’e-santé

Le syndicat professionnel des entreprises du médicament rend public un Livre blanc sur l’engagement numérique. Objectif: positionner la France en pointe sur l'e-santé. Pour LEEM, en effet, «la crise sanitaire liée à la Covid-19 a démontré, plus que jamais, l’importance du numérique, des données et des nouvelles technologies de santé dans l’organisation des soins et l’appui aux équipes soignantes». Mais la perspective de son «Livre blanc sur l’engagement numérique» (1) traduit un appel aux pouvoirs publics à soutenir durablement l’évolution vers la e-santé. 

7 propositions pour déployer un écosystème de premier rang en e-santé

S’il est vrai que «les patients et professionnels de santé sont prêts à faire le saut dans la e-santé», que «la France affiche une volonté forte d’accélérer la transformation numérique de son système de santé» que «l’écosystème français de la santé numérique est extrêmement riche et dynamique», qu’il «dispose d’atouts considérables»… Il est temps d’entrer dans une approche globale cohérente, que l’organisation professionnelle articule autour de 3 thèmes clés assortis de 7 propositions argumentées très en détail. 

Premier enjeu: «un cadre attractif pour augmenter les investissements des entreprises sur le territoire» (prop. 1 à 3). Ici, LEEM préconise d’adapter la réglementation relative aux «solutions de e-santé», de se donner les moyens de mieux les évaluer en «prenant en compte (les-NDLR) données de “vie réelle”», mais aussi de «prendre en compte les investissements réalisés par les entreprises, notamment dans le numérique, lors de la fixation des prix des médicaments». Afin de favoriser l’«adoption des solutions au bénéfice des patients et de l’efficience des parcours de santé» (prop. 4 et 5), il faut « valoriser l’action des entreprises (…) pour accélérer le développement des innovations», mais aussi «définir un modèle pertinent, en association au Health Data Hub, pour favoriser l’exploitation et l’utilisation des données et faire de la France un leader de l’IA». 

Troisième volet: faire émerger une «filière d’excellence en santé numérique» (props. 6 et 7). Cette ambition induit une incitation à croiser «les expertises des secteurs public et privé et les compétences des secteurs du numérique et de la santé» et à «assurer l’accompagnement et la formation de tous les acteurs en lien avec la santé numérique». 

Mobiliser la filière sur la culture digitale

Pour sa part, l’organisation professionnelle se fixe pour feuille de route de mobiliser ses adhérents autour de 6 priorités: «accroître l’impact des projets de santé numérique auprès des patients et professionnels»; «transformer les atouts de la France en avantage compétitifs»; «soutenir l’innovation»; conforter la «confiance» par «la qualité et sécurité des solutions tout au long de leur cycle de vie»; accélérer sur «l’économie de la donnée» et, enfin, «favoriser le développement de la culture digitale dans les entreprises».

1) Accessible en ligne sur le site de LEEM.

Publications, site LEEM – 3 mai 2021

La fédération du transport de voyageurs satisfaite par la réforme du permis de conduire

Le syndicat professionnel du transport de voyageurs se félicite de l’abaissement de l’âge d’accès au permis de conduire D pour les transports en commun. La réforme, réclamée de longue date par la FNTV, compte tenu de la «grave pénurie de conducteurs» et conformément à «la réglementation européenne», fait passer l’âge d’accès à 18 ans (contre 21 auparavant) et facilite l’accès à la conduite de transport scolaire. Les organisations professionnelles et syndicales de branche vont travailler à l’«actualisation du “CAP agent d’accueil et de conduite routière pour les transports en commun”», afin d’y ajouter des épreuves de conduite. 

Communiqué FNTV – 3 mai 2021