La Confédération paysanne salue le rapport de l’Anses sur la grippe aviaire
Le syndicat agricole Confédération paysanne se félicite du rapport de l’agence nationale de sécurité sanitaire qui infléchit la position du Gouvernement sur le traitement de l’épidémie de grippe aviaire. La Conf’ note en effet que si l’ANSES identifie «bien un ensemble de facteurs de risque qu'il faut maîtriser afin de diminuer la virulence de ces épidémies», «le seul fait d'avoir des animaux à l'extérieur ne peut expliquer ni le démarrage ni l’amplification» du mal. Dès lors, «les scientifiques et le ministre (de l’Agriculture) reconnaissent donc le besoin de maintenir une possibilité de sortie des animaux» et «d’adapter l'obligation de claustration aux différents modèles de production suite à une analyse fine des risques».
Pour une coexistence de tous les modèles de production
Pour le syndicat «la volonté limpide de baisser drastiquement la densité sur les zones à risque», celle «d’accroitre la biosécurité des flux et en particulier sur certains points identifiés comme faibles, comme celui de l’équarrissage», celle «de l'Etat de reprendre enfin en main la question des bases de données» sont bienvenues. Néanmoins, il restera «vigilant pour que ces mesures restent proportionnées au risque» et continue à plaider que «tous les modèles de production doivent exister, dans un respect mutuel».