FO fonctionnaires apporte son soutien à la police « républicaine »

La fédération des fonctionnaires FO demande au Gouvernement de prendre des mesures afin de sécuriser le métier de policier. C’est ce que doit exprimer une manifestation citoyenne organisée dans un cadre intersyndical le 19 mai 2021 devant l’Assemblée nationale, motivée notamment par «l'ignoble assassinat d'un policier lors d'un contrôle le 5 mai dernier dans le Vaucluse». 

Sécuriser les interventions des agents

Pour la FGF-FO, son syndicat Unité SGP Police FO, sa fédération FSMI-FO, «l'État employeur se doit de tout mettre en œuvre pour sécuriser au maximum les conditions d'intervention de ses agents, que ce soit sur le plan des effectifs, du matériel ou encore celui de la formation initiale et continue». Ils plaident également pour que la puissance publique porte «plainte avec l’agent», au-delà de ce que prévoit la loi sur les Principes républicains, et que le Gouvernement revoie ses «politiques d’austérité». Et de rappeler que «le policier (…) doit respecter (…) le statut général des fonctionnaires notamment les principes de neutralité, de laïcité et d'égalité du service rendu à l’usager» et que le «dérapage d'une minorité ne doit en aucun cas ternir l'image de la police républicaine».

Communiqué FGF-FO – 12 mai 2021

Santé environnementale: l’Unsa préconise une approche élargie

Le syndicat Unsa préconise que le plan national santé environnementale s’inscrive dans un grand plan national de santé publique. Faisant référence à la présentation (7 mai 2021) du «4e plan national santé environnement (PNSE)», l’Union nationale des syndicats autonomes «regrette que les objectifs (…) ne prennent pas en compte la dimension santé au travail». Une requête d’autant plus d’actualité à l’heure de la crise sanitaire

Pour un grand plan national de santé publique

Elle considère que «la notion d’une “seule santé”» autour duquel s’élabore le PNSE devrait, non seulement intégrer cette dimension, mais aussi inciter à «une remise à plat des multiples feuilles de route, plan de santé, stratégie nationale de santé, afin de construire un grand plan national de santé publique», construit sur un «triptyque santé publique, environnementale et santé au travail» et assorti d’«axes prioritaires raisonnables». Le PNSE entend répondre à des enjeux tels que «informer» des risques, «lutter contre la pollution de l’air», «réduire l'utilisation des produits phytopharmaceutiques» et «identifier et évaluer les perturbateurs endocriniens».

Communiqué Unsa – 11 mai 2021

L’Unsa milite pour l’égalité « contraceptive »

Pour le syndicat Unsa, le droit d’accès à la contraception doit s’appliquer de la même manière pour les femmes et les hommes. Prenant appui sur un rapport  du «Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (…) en faveur d’un remboursement du préservatif féminin», l’Unsa juge cette mesure nécessaire. Plus généralement, elle préconise que «l’achat de tout moyen de contraception et/ou de protection (pilule, préservatifs, etc) devrait pouvoir être remboursé, y compris forfaitairement par les complémentaires santé, à l’un ou l’autre des deux membres d’un couple qui en ferait la demande». 

Communiqué Unsa – 11 mai 2021

La Coordination rurale se refuse à la contractualisation EGAlim pour la filière fruits et légumes

Le syndicat agricole Coordination rurale exprime son opposition à la proposition Besson-Moreau relative à la contractualisation obligatoire pour les producteurs de fruits et légumes. Censée corriger les impasses de la négociation prévue par la loi EGAlim, cette proposition est jugée «à contre-courant», sachant que «l’obligation de contractualisation, prévue par le décret du 31 décembre 2010, (a été-NDLR) finalement abrogée le 13 avril 2019 par le Premier ministre et le ministre de l’Agriculture». En outre, pour la Coordination, elle se révèle inadaptée à la «la multiplicité des modes de commercialisation».

Communiqué Coordination rurale – 11 mai 2021

La Confédération paysanne recalibre la loi sur le foncier agricole

Le syndicat agricole Confédération paysanne préconise une amélioration du texte de loi portant mesures d'urgence pour assurer la régulation de l'accès au foncier agricole. Il considère que la « proposition de loi visant à soumettre les cessions de parts sociales à un régime d’autorisation (… ) s’avère trop faible pour agir efficacement contre la concentration foncière» et «pourrait même l'accélérer en offrant un cadre légal à l'agrandissement excessif, via des montages sociétaires favorisant l'évasion fiscale et sociale». 

Garantir l'impartialité des Safer

Pour la Conf’, les parlementaires doivent amender le texte autour de plusieurs points-clés: «un refus ferme de l’agrandissement excessif» excluant «toute mesure compensatoire»; «que les demandes d'autorisation soient soumises aux mêmes seuils de surfaces que la politique des structures et évaluées selon ses objectifs». En outre, il s’agirait de «doter les Safer de moyens financiers dédiés, garants de leur impartialité dans l'instruction des dossiers».

Communiqué Confédération paysanne – 11 mai 2021