Les syndicats montent en ligne en faveur de la «consultation citoyenne» (référendum d’initiative partagée–NDLR) concernant la privatisation d’Aéroports de Paris, mise en ligne depuis le 13 juin dernier.
Ainsi l’Union nationale des syndicats autonomes a t’elle lancé «une campagne de mobilisation de ses structures syndicales», en motivant sa position par le fait que «ADP est un enjeu de souveraineté de la France dans ses infrastructures stratégiques de mobilité (…), ADP est une entreprise rentable».
Du côté de la Confédération générale du travail, on appelle également «l’ensemble du monde du travail à se mobiliser pour voter et pouvoir exprimer son opinion sur la défense de notre bien commun», tout en rappelant avoir sollicité, sans obtenir de réponse toutefois, les pouvoirs publics afin que le «seuil des signatures nécessaires (…) pour le RIP» soit abaissé à 1 million. L’institution professionnelle demande en tout état de cause «la mise en place, par le ministère de l’Intérieur, sous le contrôle du Conseil Constitutionnel, d’un compteur quotidien».
La Confédération générale de l'encadrement-Confédération générale des cadres estime qu'ADP compte au nombre des «infrastructures stratégiques de transport et de production d’énergie, (qui – NDLR) doivent rester sous le contrôle de l’état, de par leur mission d’intérêt général,vitale pour notre pays», et n'est «pas d’abord un “centre commercial” comme tente de le faire croire le Gouvernement». L'institution professionnelle appelle donc «tous nos concitoyens à signer la pétition en ligne demandant l’organisation d’un référendum pour déclarer ADP “service public national».
Communiqué CFE-CGC – 27 juin 2019 ; Communiqué CGT; Communiqué UNSA – 19 juin 2019