L'intersyndicale fonction publique mobilise pour le 4 février

Plusieurs fédérations syndicales de la fonction publique appellent à mobilisation le 4 février prochain afin d'obtenir des mesures pour l'emploi, les salaires, le services publics. L'intersyndicale constituée autour de la FSU, la Fédération autonome, les fédérations fonction publique de la CGT et de Solidaires, considère en effet que tant pour «le Ségur de la Santé ou le Grenelle de l’Éducation (…), ces dispositifs parcellaires font l’impasse sur de trop nombreux autres secteurs totalement laissés pour compte», ce tandis que «des pans entiers de la politique austéritaire continuent de sévir (…): poursuite du gel de la valeur du point (…), nouvelles suppressions d’emplois (…),  loi dite de transformation de la Fonction publique aux désastreuses répercussions notamment sur la représentation des personnels (…), poursuite et aggravation de restructurations remettant en cause les missions publiques, répression anti-syndicale toujours plus forte»

A contrario, les syndicats revendiquent la revalorisation du «point d'indice» ainsi que celle des «pensions et retraites», des «créations d'emplois et titularisations» ainsi qu'une «réduction du temps de travail», «l’arrêt des restructurations et des privatisations», l'abrogation de «la loi de transformation» et celle du «jour de carence».

Communiqué commun FSU, FA, CGT-FP, Solidaires-FP – 25 janvier 2021

Les armateurs français mi-satisfaits par le Comité interministériel de la mer

Pour l'organisation Armateurs de France, le Comité interministériel de la mer doit mieux s'articuler au «Fontenoy du maritime» (1) et prendre en compte les enjeux spécifiques du transport et des services maritimes. Le syndicat des armateurs motive sa requête par le fait que, lors du dernier Cimer (22 janvier 2021), les travaux ont été trop centrés sur l'activité portuaire, négligeant l'impact de la crise sanitaire sur les compagnies maritimes, mais aussi et surtout leur «projet stratégique pour (la-NDLR) relance, l’amélioration de sa compétitivité, sa contribution à la transition écologique ainsi qu’à la solidarité et la souveraineté économiques du pays». 

1) Le «Fontenoy du maritime» est une démarche concertée impulsée par le ministère de la Mer en vue de dynamiser le pavillon français dans une vision post-Covid et post-Brexit, avec à la clé un accord de compétitivité au printemps 2021.

 Communiqué Armateurs de France – 25 janvier 2021

La CFDT Interco s'oppose à la réforme de l'accueil de la petite enfance

La fédération multiprofessionnelle du secteur public affiliée à la CFDT s'oppose à la réforme des modes d'accueil de la petite enfance. Selon le syndicat, en effet, la «réforme Taquet» aura pour effet d'«aggraver les règles d'encadrement des structures» (plus d'accueil, moins de professionnels). D'où son soutien à la mobilisation organisée le 2 février 2021 par le collectif «Pas de bébés à la consigne».

La CFDT Interco estime, au contraire, qu'il faut «travailler à l’évolution des missions données aux structures d’accueil et d’éveil», à savoir «l’enrichissement des pratiques éducatives, (…) l’accueil des parents» (qualification des personnels) et le fera savoir à l'occasion de «la création d’un “Comité de filière petite enfance”».

Communiqué CFDT Interco – 22 janvier 2021

Plan protéïnes: le Modef exige des correctifs

Pour le syndicat professionnel agricole Modef, le Gouvernement doit revoir sa copie sur un Plan protéines trop axé sur l'agro-business. Il exige, en premier lieu, «un rallongement financier» de l'enveloppe dédiée aux «investissements pour le volet agroéquipement» ainsi qu'un «blocage des prix de vente des machines agricoles». D'autre part, le Modef demande «une priorisation de l’enveloppe sur le maintien des haies puis un soutien à la plantation» et, plus largement «un soutien réel du Gouvernement (…) pour (…) le développement des protéagineux» et «renverser la tendance aux importations massives en tourteaux de soja». 

Communiqué Modef – 22 janvier 2021

 

Le syndicat de la presse en ligne révise la loi sur les principes de la République

Le syndicat des éditeurs de presse en ligne demande le retrait des articles 18 et 20 du projet de loi sur les principes de la République. Pour le SPIIL, le premier institue la «pénalisation de l’intentionnalité supposée d’une expression», tandis que le second porte la «suppression de garde-fous procéduraux dès lors qu’une personne, journaliste ou non, s’exprime sans la couverture d’un producteur ou directeur de publication».

Plus généralement, le syndicat juge que ces articles attentent à la qualité de la loi de 1881 sur la liberté de la presse, dont il se refuse à «effacer d’un trait de plume le subtil équilibre (…) par une réforme législative pensée dans l’urgence, qui déplace le curseur dans le seul sens sécuritaire aux dépens de la liberté d’expression».

Communiqué SPIIL – 21 janvier 2021