La CGT rappelle au Gouvernement l'ordre des libertés publiques

Les fédérations de l'action sociale et des ingénieurs et cadres de la CGT dénoncent le prétexte de l'état d'urgence pour limiter continument les libertés publiques. La CGT-SAS et la CGT-UFMICT évoquent à cet égard le «projet de loi sur la sécurité globale», les «décrets» de décembre 2020 sur le fichage policier par le ministère de l'Intérieur, non sans rappeler les antécédents des gouvernements précédents. Elles ne croient pas en l'efficacité du «Beauvau de la sécurité», ni quant aux «violences policières», ni quant au respect du «droit de manifester».

Communiqué commun CGT-SAS, CGT-UMFICT – 29 janvier 2021

FO invite le Premier ministre à la « mesure » de la crise

La confédération syndicale Force ouvrière souhaite que le Gouvernement revoie certains de ses projets et réformes du fait de l'impact de la crise sanitaire sur les salariés. Conduite par le secrétaire général Yves Veyrier, la délégation FO reçue par le Premier ministre (29 janvier 2021), tient à rappeler «sa détermination contre un retour éventuel du sujet de la réforme des retraites» et son appel «à stabiliser, pour 2021, les dispositions existantes résultant de la convention négociée en 2017» plutôt que de poursuivre la réforme de l'assurance-chômage.

Des atteintes à la liberté syndicale liées aux lois sur la sécurité et aux mesures sanitaires

S'il apprécie «l’ouverture de négociations pour l’extension du Ségur de la Santé», le syndicat plaide pour une «reconnaissance effective des travailleurs de la “deuxième ligne”», assortie de «revalorisation immédiate (…) reconsidération plus globale des emplois, conditions de travail, perspectives d’évolution». Concernant la crise, FO rappelle a nécessité de «contrôle strict du comportement des entreprises quand elles ont bénéficié ou bénéficient d’aides publiques»; de «dispositions de soutien de la reprise d’activité» pour les «salariés confrontés aux fermetures d’activités (cafés, restaurants, culture et évènementiel …) ou au ralentissement sévère et de longue durée dans des secteurs tels que le transport aérien et l’aéronautique». Les «restrictions» à la liberté syndicale imputables aussi bien à «la loi de sécurité globale ou encore (…) les décrets récents au titre de la sécurité intérieure» qu'aux «dispositions sanitaires accrues» ont également évoquées lors de la rencontre, à l'occasion de laquelle Force ouvrière a réaffirmé son «attachement au paritarisme».

Communiqué FO – 29 janvier 2020

Négociations commerciales EGAlim: la FNSEA et JA restent sur leur faim

La Fédération des syndicats d'exploitants agricoles et Jeunes agriculteurs exigent que l'État sanctionne la grande distribution, qui ne rémunère toujours pas suffisamment les producteurs. La FNSEA et JA, constats faits de «hausses très importantes de chiffre d’affaires de la grande distribution (…)
pour l’année 2020, qui ont nécessairement engendré une évolution positive des masses de marge», mais aussi de «demandes de déflation de la part de ces mêmes enseignes, alors que les cours de certaines matières premières augmentent», rappellent que «la hausse de tarifs demandée dans les conditions générales de vente par les industriels aux distributeurs est pleinement justifiée».

Les deux syndicats se félicitent des «propos très fermes des deux ministres qui ont dénoncé les comportements cyniques des distributeurs», de la «la mission de médiateur (…) confiée à Serge Papin», mais demandent à «l’État de prendre sa part en sanctionnant très fermement les dérives, qui mettent en danger l’agriculture française et (…) la souveraineté alimentaire».

Communiqué commun FNSEA, JA – 29 janvier 2021

Les professionnels de l'animalerie amendent la loi sur la maltraitance animale

La Fédération des jardineries et animaleries de France alerte les pouvoirs publics sur les conséquences de l'amendement à la proposition de loi sur la maltraitance animale interdisant la vente d'animaux de compagnie. La FJ&AF considère en effet que cette disposition aurait un double effet négatif: affaiblir l'activité des professionnels (fermeture des animaleries, perte de chiffre d'affaires et d'emplois), et «faire exploser les filières illégales d’élevages et d’importations». La fédération juge que l'argumentation des 3 rapporteurs de l'amendement (adopté à l'Assemblée nationale le 26 janvier 2021), est «fallacieuse», et que, concernant le sujet spécifique de l'abandon, «il y a un manque évident de recherche et de documentation», d'où son souhait que «avant de proposer l’interdiction de la vente des animaux dans le seul réseau compétent et responsable, il faudrait qu’une véritable étude soit menée».

Communiqué FJ&AF – 29 janvier 2021

FO approuve le maintien des Chantiers de l'Atlantique dans le giron national

La confédération Force ouvrière salue la décision des pouvoirs publics de ne pas permettre la vente des Chantiers de l'Atlantique à un opérateur étranger. Par la voix de son secrétaire général, Yves Veyrier, le syndicat souligne que «dans un contexte où on nous dit “le plan de relance doit favoriser la réindustrialisation…” la moindre des choses, c’était qu’on ne laisse pas partir cette industrie ailleurs». Cela évite aussi, selon FO «un risque, derrière, de transfert des technologies et de marchés».

Communiqué FO – 28 janvier 2021