Coalition multiprofessionnelle en faveur d'une hausse de la charge des véhicules

Plusieurs organisations professionnelles des transports, du bâtiment et du paysage, de la production d'énergie renouvelable appellent les pouvoirs publics à revoir à la hausse le PTAC véhicules propres. Le collectif multiprofessionnel regroupant la Capeb, les EDP, l'association GNV, l'Otre, l'Unep et le CDKL, estiment nécessaire la hausse du poids de charge autorisé des véhicules utilitaires légers afin de compenser l'impact des équipements de «sécurité passive et active embarquées (et-NDLR) technologies liées aux carburants alternatifs». Ils en espèrent une mise en application rapide, sous conditions «d'aptitude médicale» et de «formation obligatoire» à définir.

Communiqué commun Capeb, EDP, Unep Otre, CDKL – 8 février 2021

Front intersyndical en lutte pour préserver la Douane

Une intersyndicale de fédérations et organisations de douaniers proteste contre la casse programmée du service public. Regroupant les fédérations douanes de la CFDT, de la CGC, de la CGT, de FO, de Solidaires, de l'Unsa ainsi que la CFTC, l'intersyndicale décide de boycotter les comités techniques de réseau, en raison «du mépris affiché de l’Administration envers les organisations syndicales», dont témoignent «la mise à mort des CAP (…), la fusion des CHSCT avec les Comités techniques pour créer les Comités sociaux d’administration (CSA)», sans oublier les projets pour le moment retardés («transfert de nos missions fiscales à la DGFiP», «lignes directrices de gestion pour les promotions».

Communiqué intersyndical CFDT, CGC, FO, Solidaires, Unsa Douanes, CFTC – 8 février 2021

EGAlim: les éleveurs de chèvres souhaitent un meilleur prix du lait

La Fédération des éleveurs de chèvre demande à la grande distribution de soutenir dynamique de la loi EGAlim. La FNEC constate en effet que «malgré un bilan positif des négociations commerciales début 2020 (…) les engagements pris sur le prix d’achat des fromages de chèvre en marque nationale ou MDD sont mis de côté par certaines enseignes, sous prétexte de vouloir préserver le pouvoir d’achat des français». Pour le syndicat agricole, l'objectif reste un prix «permettant de couvrir les coûts de production et rémunérer le travail de l’éleveur» à hauteur de «790 €/1000 L». 

Communiqué FNEC – 8 février 2021

Le Modef protège le beau vignoble français

Pour le Modef, la priorité accordée à la lutte contre le cancer ne doit pas se traduire par une aggravation de la siuation que connaît la filière viticole. Réagissant aux annonces du Président de la République concernant la «prévention contre le tabac et l'alcool», le syndicat professionnel agricole rappelle que «les viticulteurs (…) confrontés à de nombreuses crises telles que la Covid 19 ou encore la crise Airbus (…) sont dans l’attente de solutions concrètes notamment par la mise en place de prix rémunérateur garanti par l’État afin de leur garantir un revenu décent». Le Modef plaide aussi pour la dimension patrimoniale du vignoble national.

Communiqué Modef – 5 février 2021

La Fédération de l'agriculture biologique réclame sa part d'EGAlim

La fédération des producteurs de l'agriculture biologique estime que la loi EGAlim n'est toujours pas opérante et demande une révision de la PAC. La FNAB constate en effet qu'on est «loin des objectifs fixés lors des États généraux de l’alimentation par le chef de l’État: 9% de surfaces agricoles biologiques au lieu des 15% annoncés pour 2022 et de 4,5% de produits biologiques en restauration collective au lieu des 20% promis». L'explication se trouve, selon son président Christophe Riou, dans le fait que «on nous dit qu’il faut amener les surfaces biologiques à 15% et (…) on nous donne 2% du budget de la politique agricole». Le syndicat professionnel agricole demande «un milliard d'euros par an» inscrit budget de la prochaine PAC et suggère de renforcer EGAlim en «augmentant la part de bio à 50%» dans la restauration scolaire. Et il fait pression sur les pouvoirs publics via une pétition à l'adresse des consommateurs. 

Communiqué FNAB – 5 février 2021

Les syndicats agricoles louent l'accord agriculteurs-chasseurs sur le sanglier

Les syndicats agricoles se félicitent de la signature d'un accord entre représentants des agriculteurs et chasseurs pour mieux gérer les dégâts occasionnés par les sangliers. Pour la Coordination rurale, il s'agit d'un «accord historique», concrètement traduit par «une boîte à outils comprenant un maximum de moyens de régulation possibles qui seront adaptés au contexte départemental». À condition toutefois que le ministère de la Transition écologique n'en remette pas en cause certains aspects dérogatoires, ni le principe d'une révision du «système d'indemnisation» des agriculteurs. Souhaitant que plus de latitude soient donnée aux commissions nationales de la chasse et de la faune sauvage (CNCFS), l'organisation entend y être admise comme «syndicat représentatif».

Pour la Confédération paysanne, la «une boîte à outils nationale … (suppression des consignes de tirs sélectifs, chasse adaptée au sanglier toute l'année, interdiction générale des lâchers de sangliers en milieu naturel, piégeage du sanglier, etc.) est intéressante», sous condition d'un «pilotage national et un suivi, à tous les échelons concernés, dont le Gouvernement devra être le garant via les préfets». La Conf' souhaite aussi que le ministère donne son aval à «des mesures qui permettraient d'avancer enfin sur ce dossier brûlant».

Communiqué coordination rurale; Communiqué Confédération paysanne – 5 février 2021