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Les organisations interprofessionnelles de la filière bois font connaître leur plan pour le bois et la construction, assorti de 10 engagements pour faciliter la transition vers la neutralité carbone. Co-signé par France bois forêt (FBF), France bois industries entreprises (FIBE) et Fibois France (Bourgogne), ce «Plan ambition bois-construction 2030», est une réponse à 3 enjeux – «neutralité carbone», «réglementation environnementale», «soutenir la construction» – en articulation avec le plan stratégique de filière. 

Les engagements «auprès des élus, du Gouvernement et de leurs partenaires», portent sur la formation, l'emploi, le développement de l'offre, l'innovation, l'économie des territoires, la gestion raisonnée de la forêt, la réduction des coûts. Concernant plus spécifiquement la RE2020, les signataires plaident pour que «l'ACV (analyse du cycle de vie –NDLR) dynamique» reste obligatoire, pour «une accélération des mises en chantier dès que l’incertitude sur les arbitrages (…) sera levée», permettant aussi «la mixité assumée des solutions constructives et des matériaux».

Communiqué commun FBF, FIBE, Fibois France – 27 janvier 2021

Le Syndicat des énergies renouvelables se félicite d'un rapport commun à RTE et l'AIE qui démontre que le système électrique français pourra compter avec les énergies renouvelables. Le SER note, en particulier que «si des adaptations du réseau (renforcements de l’infrastructure, évolution des mécanismes de réserves, ajouts de composants adaptés…) et des évolutions techniques sont nécessaires, ces technologies sont déjà disponibles (pilotage de la demande, observabilité et prédictibilité de la production variable, stockage à grande échelle par STEP, batteries, hydrogène ou autres) ou en cours d’expérimentation avancée par RTE et des organismes de recherche en France».

Pour son président, Jean-Louis Bal: «Cette démonstration est importante car les différents scénarios de décarbonation de la France prévoient tous une part élevée d’électricité renouvelable électrique».

Communiqué SER – 27 novembre 2021

Le Syndicat des éditeurs de la presse magazine dénonce comme illégitime l'action du Conseil de déontologie journalistique et de médiation (CDJM). L'organisation professionnelle rappelle que cette association qui ne peut se prévaloir «d’aucune autorité légale, conventionnelle ou professionnelle» et à laquelle «aucun des syndicats représentatifs de la presse d’information politique et générale n’a jamais adhéré», ne saurait se donner le droit d'«instruire des plaintes»  et de se substituer à l’autorité judiciaire. Le SEPM «s’opposera désormais systématiquement à toute condamnation publique d’article ou de responsable de publication du SEPM par cette entité» ⁽¹⁾.

1) Le CDJM a été créé en 2019. Il regroupe des personnalités du monde de la presse (éditeurs, syndicats) et de l'université. Il peut être saisi par toute personne ou s'autosaisir pour émettre des avis sur les pratiques déontologiques dans la presse (NDLR).

Communiqué SEPM – 27 janvier 2021

Le SNPL rappelle à l'ordre le président de l’Agence européenne pour la sécurité aérienne à propos du système des opérations monopilote. Réagissant à sa prise de position (20 janvier 2021, Flight Global), le Syndicat national des pilotes de ligne indique: «il faudrait que ces nouvelles orientations soient fondées sur des études démontrant leur pertinence. Nous n’en voyons aucune, au contraire la FAA et la NASA soulignent de leur côté que les opérations monopilotes posent des risques inacceptables dans les situations d’urgence». Pour le syndicat, «il est impératif d’avoir toujours plusieurs pilotes en capacité de parer à l’imprévisible» si l'on souhaite réellement privilégier la sécurité des passagers; et d'appliquer des «règles, certainement perfectibles, mais qui ont démontré leur efficacité».

Communiqué SNPL – 27 janvier 2021

La fédération de l'Éducation du syndicat CGT rejette les hypothèses de travail émises à l'issue des ateliers de concertation proposés par le ministère. La CGT-ÉducAction considère qu'elles sont «extrêmement dangereuses pour les personnels», du fait notamment qu'elles entérinent «la liquidation du statut de fonctionnaires, la fin des grilles d’avancement des carrières et la gestion collective des personnels». Le syndicat s'en offusque d'autant que «le ministère n’a pas utilisé 200 millions de budget en 2020». Il appelle à une nouvelle mobilisation le 4 février 2021.

Communiqué CGT-ÉducAction – 27 janvier 2021