Le SNJ favorable au CDJM… mais inquiet des attaques contre les journalistes
Le Syndicat national des journalistes réaffirme son soutien au Conseil de déontologie journalistique et de médiation, mais condamne d'autant plus fort les atteintes des pouvoirs publics à la liberté d'exercice.
Le SNJ «travaille avec conviction au bon fonctionnement» du Conseil de déontologie journalistique et de médiation (CDJM), créé en décembre 2019. L'organisation syndicale du secteur de la presse n'en rappelle pas moins que «ce n’est pas au pouvoir politique de déterminer qui est journaliste et qui ne l’est pas» et fustige «les violences policières et les pressions judiciaires qui se poursuivent à l’égard des journalistes». Il réaffirme, par ailleurs son opposition à la réforme des retraites, «imposée par le Gouvernement, sans financement transparent et établi», et appelle au «refus généralisé de la déduction forfaitaire spécifique».
Il se mobilisera lors de la journée interprofessionnelle du 31 mars 2020, destinée à lutter contre ladite réforme, de même que pour la journée du 8 mars, preuve de sa détermination «à lutter contre ces violences (faites aux femmes–NDLR), et à former ses militants pour le faire». Il appelle, à cet égard, «la France à ratifier la convention 190 de l’Organisation Internationale du Travail (l’OIT) sur les violences et le harcèlement».