La CGT en marche pour un autre climat écologique et social

La Confédération générale du travail appelle à se mobiliser pour les marches pour le climat et entend mettre en avant ses revendications écologiques et sociales.

La Confédération générale du travail estime qu'il y a «urgence à se saisir des questions environnementales», et tel que le portent des organisations syndicales et environnementales à «changer radicalement de modèle de société». Mobilisée pour les marches pour le climat des 13 et 14 mars 2020, elle y portera plus spécifiquement des «revendications à la fois sociales et écologiques»: «relocalisation des outils de production avec des normes sociales et environnementales hautes»; «développement du fret ferroviaire et des modes de transport respectueux de l’environnement»; «temps de travail à 32 heures hebdomadaires»; «développement des services publics». 

Ce sera aussi l'occasion de rappeler que la situation actuelle relève de «décennies de politiques d’affaiblissement des conquis sociaux, des services publics et des industries. Cette politique se poursuit et s’amplifie avec la politique ultra libérale du gouvernement Macron qui refuse l’indispensable investissement public et rémunère toujours plus le capital et les actionnaires, au détriment du travail et de l’environnement».

Communiqué CGT – 5 mars 2020

Mobilisation des syndicats de l'Éducation contre les violences sexistes

La FSU, CGT-Éducation et SUD Éducation interpellent le ministre sur l’application de la circulaire du 9 mars 2018 et réclament des mesures supplémentaires de protections des victimes de violences sexistes et sexuelles. 

C'est par voir de courrier (5 mars 2020) que la Fédération syndicale unitaire, la fédération Éducation de la Confédération générale du travail et celle de l'union syndicale Solidaires, interpellent le ministre de l'Éducation pour lui rappeler que des mesures pour lutter contre les violences sexuelles et sexistes s'imposent d'autant plus que le secteur se féminise toujours plus, mais aussi et surtout que divers textes (loi n°83-634 du 13 juillet 1983circulaire du 9 mars 2018) ont théoriquement renforcé les moyens d'action. Les signataires constatent néanmoins des carences dans la mise en application («cellules d’écoute (…) rarement mises en place», «aucune formation de qualité des personnels référents», oubli des «autorités académiques» d'informer «les personnels sur les possibilités de solliciter la protection fonctionnelle». 

Le collectif intersyndical demande une intervention urgente portant sur «l’application de la circulaire du 9 mars 2018» et «des mesures supplémentaires de protections des victimes»: «solutions de mobilité géographique en cas de situation exceptionnelle», «autorisations spéciale d’absence fractionnables», «action de l’administration sur la base des présomptions de discrimination», «négociations et des moyens fléchés pour mettre en oeuvre l’axe 5 de l’accord égalité professionnelle 2018». Ce courrier est aussi l'occasion de s'opposer à la réforme des retraites, dont «les femmes sont les grandes perdantes».

Communiqué commun CGT-Éducation, FSU, SUD Éducation – 5 mars 2020

La Coordination rurale salue l'abandon de la solution« phéromone » pour décourager les loups

La Coordination rurale se réjouit que les organisations agricoles (syndicats, chambres consulaires) aient finalement renoncé à l’utilisation de phéromone afin d’apaiser les brebis lors des attaques de loups. 

L'idée d'expérimenter un phéromone (substance chimique qui agit comme un message entre les individus d'une même espèce–NDLR) pour limiter l'impact des attaques de loups avait été émise, selon la Coordination rurale, qui s'y était franchement opposée, lors «du dernier groupe de travail sur la prédation dans les parcs nationaux» (14 février 2020). Pour le syndicat, non seulement la mesure n'aurait aucune efficacité et aurait surtout profité «à un laboratoire qui dépose des brevets sur les phéromones et qui tire profit de leur commercialisation». Le syndicat d'exploitants agricoles se réjouit donc que d'autres syndicats (Fédération nationale ovine, Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles) et les chambres d'agriculture aient finalement rejoint sa position via notamment «un courrier du 28 février envoyé au préfet».

Communiqué coordination rurale – 5 mars 2020

Tags: