Quatorze organisations professionnelles (AIMCC, CAPEB, CGI Négoce, FDME, FEDEREC, FNADE, FNAS, FNBM, FND, SEDDR, SNEFID, UNICEM, USH) interpellent le Gouvernement dans le cadre de son projet de loi sur l'économie circulaire. Motif : une étude filière «initiée dans le cadre d’un groupe de travail constitué à l’initiative des pouvoirs publics (…) suite à la commande passée par ces derniers», mais qui n'a donné lieu à ce jour à «aucune réelle concertation», ni prise en compte des propositions énoncées.
Pour un contrat d'engagement pour la croissance verte
Les institutions professionnelles rappellent que «Conformément au calendrier (…) arrêté entre l’État et les organisations professionnelles concernées, les conclusions de cette étude viennent d’être présentées», d'où il ressort notamment que «la mise en place d’une responsabilité élargie du producteur (REP) bâtiment globale et d’une gratuité de la reprise générale (mesure 33 de la FREC) ne constitue pas une réponse appropriée à la problématique». Elles préconisent une «approche plus fine» de la mesure 33, reposant sur «l'identification des flux et filières à accompagner», «le recours systématique à l'expérimentation», un assouplissement de la mesure pour «ceux qui proposent d’ores et déjà des schémas pertinents de circularité» qui pourrait se concrétiser dans «un contrat d'engagement pour la croissance verte portant sur l'ensemble des déchets du bâtiment» entre la filière et l’État. La «conception d’un financement permettant d’expérimenter la reprise sans frais des déchets triés sur quelques familles de matériaux choisis pour leur potentiel de recyclabilité» permettrait, selon les signataires de «lever les freins économiques» au recyclage dans certains secteurs.
Communiqué commun AIMCC, CAPEB, CGI Négoce, FDME, FEDEREC, FNADE, FNAS, FNBM, FND, SEDDR, SNEFID, UNICEM, USH – 18 juin 2019