Le secteur privé de l'aide à domicile demande ses droits à revalorisation

Les syndicats professionnels des entreprises de l'aide à domicile demandent le même accès à la revalorisation salariale que pour les strucures associatives. La Fedesap, la Fesp et le Synerpa Domicile, réagissant à l'annonce faite par la ministre déléguée à l'Autonomie d'une revalorisation des salaires estiment que «ces annonces sont disproportionnées et incompréhensibles, car elles ne concernent que les salariés attachés à la convention collective (…) du secteur associatif. Et, elles créent une iniquité entre les aides à domicile selon leur convention collective de rattachement». Pour les 3 organisations professionnelles, il faut engager un «véritable Ségur du domicile», pour l'ensemble du secteur. 

La Confédération des PME leur apporte son soutien. Si la confédération interprofessionnelle est favorable à la «hausse historique de 13% à 15% des salaires pour les aides à domicile», elle rappelle aussi tous les acteurs de secteur «ont été les oubliés des pouvoirs publics lors du Ségur de la Santé». La  CPME soutient les demandes «de ses organisations adhérentes, la Fedesap et le Synerpa domicile, de (…) discussions avec les pouvoirs publics pour que les salariés du secteur marchand puissent (…) bénéficier d’une mesure tant attendue».

Communiqué CPME – 9 avril 2021; Communiqué commun Fedesap, Fesp, Synerpa Domicile – 8 avril 2021

Force ouvrière actualise son cahier de « doléances » de crise

Le syndicat Force ouvrière affirme, au vu notamment de la crise qui touche le pays, son exigence que le Gouvernement renonce à diverses mesures économiques et sociales, au premier rang desquelles la réforme de l'assurance chômage. 

Sur le plan de la lutte contre l’épidémie, sa Commission exécutive réclame «la mise à disposition de vaccins sûrs et efficaces pour l’ensemble des salariés qui le souhaitent». En matière économique et sociale, elle «exige (…) la création des postes et moyens nécessaires à l’accomplissement de leurs missions, dans les hôpitaux, les écoles comme dans tous les ministères confrontés à des restructurations», ainsi qu’une effectivité des «contrôles en contrepartie des aides publiques dont ont bénéficié et bénéficient les entreprises». 

Réaffirmant sa revendication de l’abandon de «la réforme de l’Assurance chômage», à propos de laquelle il va engager «une requête en annulation et un recours en référé-suspension devant le Conseil d’État», le syndicat dénonce aussi «les velléités d’intégrer au projet de loi de finances de la sécurité sociale (LFSS), la part de budget de (…) consacrée à l’Agirc-Arrco et à l’Unedic». Pour FO, «la prolongation sans fin de l’état d’urgence qui se décline en de multiples remises en cause des libertés individuelles et collectives, dont les libertés syndicales» n’est pas souhaitable. A contrario, il faut que «les dispositions contenues dans le projet de loi sécurité globale et les décrets sécurité intérieure qui mettent en cause ces libertés» soient abandonnées. 

Communiqué FO – 8 avril 2021

Solidaires mobilise pour « le vendredi de la colère » contre la politique gouvernementale

L’Union syndicale Solidaires appelle à la mobilisation le 23 avril pour protester contre la politique du Gouvernement. La demande de «l’abrogation de la réforme de l’assurance chômage» sera un axe de revendication majeur du «vendredi de la colère». Le Comité national du syndicat exige par ailleurs «des brevets publics pour les vaccins et la socialisation du secteur pharmaceutique», ainsi que «l’augmentation du SMIC, des salaires, des retraites et des minimas sociaux». Et il prévoit de proposer, dans les jours à venir, «aux organisations qui portent la question de l’urgence sociale et écologique», une grande journée de mobilisation pour septembre. 

Communiqué Solidaires – 8 avril 2021

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La SACD soutient la création d’une nouvelle autorité de régulation numérique

La société de droits d’auteurs SACD salue la fusion du CSA et de la Hadopi prévue par le projet de loi sur l’accès aux œuvres culturelles à l’ère numérique. Pour la SACD, la création de «l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (ARCOM), permet de moderniser l’engagement public en faveur de la protection du droit d’auteur et du respect des engagements des opérateurs audiovisuels et numériques à l’égard de la création». 

Regrettant toutefois que la nouvelle instance ne dispose pas «d’un pouvoir de transaction pénale (…) pourtant le seul gage d’une efficacité renforcée pour le dispositif de réponse graduée», elle plaide pour «de nouveaux moyens financiers et humains pour remplir (ses-NDLR) nouvelles missions», ainsi que pour «une procédure simplifiée et renforcée de mise en demeure et de sanction des opérateurs audiovisuels et numériques qui ne respecteraient pas leurs engagements». Autre point appréciable du projet de loi, «une première pierre attendue en matière de protection des catalogues audiovisuels et cinématographiques», même si «il est urgent que la France se dote d’une législation permettant de mieux contrôler (…) l’acquisition de catalogues entiers de films français». La SACD espère que les parlementaires pourront améliorer le texte, mais aussi que la France fasse priorité, en tant qu’assurant la présidence de l’Union européenne, «de règles protectrices pour son patrimoine audiovisuel et cinématographique (de l’UE-NDLR) considéré comme un actif stratégique».

Communiqué SACD – 8 avril 2021

Les sages-femmes se mettent en grève pour obtenir des négociations conventionnelles

L’union des syndicats de sage-femmes mobilisera les professionnelles le 5 mai 2021 pour obtenir une reconnaissance par les pouvoirs publics. L’UNSSF souhaite, plus précisément l’ouverture de «négociations conventionnelles» à même de satisfaire leurs attentes: «valorisation du rôle de “référente de parcours” lors d’une grossesse» et de «l’entretien post-natal»; rémunération «du temps dédié à la coordination» et des «astreintes»; «reconnaissance de l’accompagnement global»; accès aux «plateaux techniques». Le syndicat demande, en outre, la «création d’un poste de sage-femme au sein des caisses d’assurance maladie». 

Communiqué UNSSF – 8 avril 2021