Les professionnels de l'immobilier donnent leurs « priorités » pour la loi Climat
Les syndicats professionnels de l'immobilier (Fnaim, Unis, Unpi) rappellent au Gouvernement que l'application de la loi Climat n'aboutira pas sauf accompagnement, fiscal notamment, des bailleurs et propriétaires de logements. Pour la Fnaim, l'Unis et l'Unpi, l'«interdiction de louer des logements F et G à horizon 2028 (…) est un projet nécessaire mais très ambitieux, coûteux et qui implique, pour réussir, que soit prévu un accompagnement à la hauteur pour les bailleurs». Faute de cet accompagnement», le projet pourrait «mettre en péril les conditions de logement à moyen-terme de près de 5 millions de Français».
Rappelant que le «retard» à la «rénovation», dans le parc locatif privé, peut-être imputable à la réintroduction récente des bailleurs dans le dispositif «Ma prime Renov'», ainsi qu'à l'absence de prise en compte de «la copropriété», mais aussi l'ampleur des coûts, l'efficacité relative de l'objectif initial, les syndicats professionnels préconisent de renforcer l'accompagnement: «créer un congé pour travaux d’économies d’énergie importants»; «défiscalisation de Ma Prime Rénov’ pour les bailleurs»; «doublement du déficit foncier, si le montant des travaux est composé pour 40% de travaux d’économie d’énergie»; «3e ligne de quittance simplifiée»; «déduction de l’assiette d’imposition les logements loués qui ne sont pas classés F ou G par le DPE»; «éligibilité au Denormandie dans l’ancien, sur tout le territoire, des biens F et G».