Cinov Midi-Pyrénées défend le PLUi-H de Toulouse Métropole

La fédération régionale du syndicat de l’ingénierie demande au tribunal administratif de Toulouse de moduler les effets de l’annulation du plan local d’urbanisme métropolitain. Cinov Midi-Pyrénées fait référence à la décision de l’instance juridictionnelle (30 mars 2021) portant sur «l’annulation du plan local d’urbanisme valant programme local de l’habitat, adopté en 2019 après plus de 4 ans de négociations et de travail». L’organisation juge que cette décision risque de ramener à un «PLU, globalement moins ambitieux en termes d’aménagement et de construction durables», mais aussi et plus immédiatement d’impacter lourdement l’activité de la filière des bureaux d'études. Dans la mesure, toutefois, où le juge «se (réserve-NDLR) la possibilité de donner effet (…) à une date ultérieure», Cinov lui demande de «moduler dans le temps les effets d’une telle annulation».

Communiqué Cinov Midi-Pyrénées – 2 avril 2021

Le rapport Sichel jugé « hors sol » par les architectes

Le syndicat professionnel de l’architecture estime que le rapport Sichel sur la rénovation des bâtiments est à contre-courant, vu que l’accompagnateur travaux pour la rénovation énergétique des logements privés existe déjà. 

L’Unsfa juge globalement que «ce rapport et ses conclusions sont préjudiciables à l’atteinte à terme des objectifs» et qu’il traduisent une «vision “hors sol” des membres du groupe de travail, basée sur une mauvaise connaissance des acteurs et des démarches opérationnelles déjà à l’œuvre». Et de rappeler ces démarches, mises en œuvre depuis 2015, sous son égide: constitution d’une association «Architectes de la rénovation», assortie de la mise au point de plusieurs dispositifs: «Passeport rénovation architecte» (qui «intègre des améliorations d’usage propres à faciliter l’acceptation du coût des travaux énergétiques et des travaux éventuels facilitateurs du financement»); «Offre globale de travaux» (conçue avec la Capeb et la mutuelle des architectes, et en cours d’expérimentation). 

Des estimations ont été conduites sur un territoire test qui conduisent à plaider que l’objectif de massification des pouvoirs publics suppose notamment «d’estimer les emplois et les formations nécessaires, faute de quoi ces intentions ne seront que de l’affichage (…) sans effet significatif» et d’envisager une «montée en puissance» des opérations. Pour l’association Architectes de la rénovation, «il serait préférable que l’État joue un rôle de manager, encourageant, facilitant une diversité d’initiatives locales vertueuses adaptées à des cibles précises, plutôt qu’inventer un nouvel acteur destiné à fluidifier et à décoder la complexité des acteurs et des financements alors même qu’il est le seul responsable de cette complexité». 

Communiqué Unsfa, Architectes de la rénovation – 2 avril 2021

Les acteurs de la culture récusent l'article 25 de la loi Sécurité globale

Une quinzaine de syndicats d'employeurs du secteur de la culture continuent de s'opposer à l'article 25 de la loi Sécurité qui permet à des policiers d'entrer en arme dans une manifestation ou un établissement. Le collectif (De Concert, Famdt, Fedelima, Forces musicales, France Festivals, Profedim, SMA, SNSP, Synavi, Syndeac, TechnopolUfiscZone franche), s'il avait été entendu par les «différents sénatrices, sénateurs, groupes parlementaires qui ont tenté de (demander-NDLR) sa suppression, et cela de manière transpartisane, ainsi que la ministre de la Culture qui a relayé nos inquiétudes», ne peut que regretter que le Sénat (16, 17 et 18 mars 2021) ait voté pour l'inscription de l'article.

Celui-ci «comporte beaucoup plus de risques (qu'il-NDLR) n’apporte de garanties: risques de falsification de cartes de police, mouvements de foule en cas de vue d’une personne armée, risques de consommation d’alcool par les agent·e·s armé·e·s, etc». Une raison suffisante pour «continuer à nous opposer à cette disposition dangereuse», en espérant que «le Conseil constitutionnel nous donnera prochainement raison» indiquent les organisations. 

Communiqué commun De Concert, Famdt, Fedelima, Forces musicales, France Festivals, Profedim, SMA, SNSP, Synavi, Syndeac, Technopol, Ufisc, Zone franche – 1er avril 2021

Les acteurs du tourisme social s’alarment de la réforme de l’assurance chômage

Plusieurs organisations du secteur du tourisme social se prononcent pour un aménagement de la réforme de l’assurance-chômage jugée trop pénalisante pour les travailleurs saisonniers. Dans un courrier à la ministre du Travail, Cap France (villages de vacances), Hexopée (sport, animation et tourisme), GSOTF (organismes de tourisme), font part de leurs réserves sur la réforme, nonobstant le report de son application. 

Elles considèrent en effet que la «prise en compte des périodes d’inactivités pour la détermination du SJR incompatible avec le statut même de “salarié saisonnier”, sauf à le précariser», sachant que «une indemnisation plus forte sur une durée plus courte nous parait mieux répondre aux besoins (…), et ainsi aux enjeux et nécessités du secteur». De plus, la réforme instaure une «application inopportune du “Bonus- Malus” dans notre branche», ce d’autant qu’elle empêcherait une sortie de la crise Covid

Communiqué commun Cap France, Hexopée, GSOTF – 31 mars 2021