La Mutualité française conteste une publication d'UFC-Que choisir

La Mutualité française met en doute le sérieux d'une publication d'UFC-Que choisir sur les tarifs des complémentaires santé et conteste la pertinence d'un droit de résiliation à tout moment. 

La mise en cause de la récente publication de l'association UFC-Que choisir («Inflation des complémentaires santé», 12 février 2020–NDLR) par la Mutualité française est motivée notamment par la méthodologie utilisée, dans la mesure où « un “appel à témoignage” ne peut pas être considéré comme une méthode sérieuse et représentative pour analyser l’évolution des tarifs de plus de 450 organismes». Le syndicat d'employeurs du secteur mutualiste tient également à réaffirmer, par la voix de son président Thierry Baudet, que les «cotisations (…) évoluent comme les années précédentes, en fonction de l’augmentation des dépenses de santé», et que le «déploiement, depuis le 1er janvier, du reste à charge zéro n’a pas d’impact significatif sur le montant des cotisations». 

Enfin, elle remet en cause la pertinence du plaidoyer d'UFC-Que choisir en faveur de la «résiliation à tout moment», sachant que celle-ci «fera augmenter le coût d'acquisition» et que la concurrence, ici, n'aura pas d'effet, puisque l'évolution des tarifs est corrélée à celle des dépenses de santé. 

Communiqué Mutualité française – 12 février 2020

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La FSU demande des mesures d'exceptions en faveur de l'Outre-Mer

La Fédération syndicale unitaire dénonce les suppressions de poste dans l'Éducation en Outre-Mer et demande que des mesures d'exception soient prises en faveur de ces territoires.

La FSU a fait part, lors d'une audience au ministère de l'Éducation, de ses inquiétudes concernant la situation en Outre-Mer (blocages d'établissements dans les DROM de la Martinique et de la Guadeloupe – NDLR), du fait du cumul d'une réforme des retraites non acceptée et de l'annonce par les pouvoirs publics, en décembre 2019, «des dotations négatives, moins 72 postes pour la Guadeloupe et moins 76 pour la Martinique».

Si les pouvoirs publics ont décidé de mesures correctrices pour la Guadeloupe (mission de l'IGEN, gel des suppressions), il n'en est pas de même en Martinique. Pour la FSU, il faut clairement «un maintien du niveau des pensions pour les agents, des moyens (…) pour faire face à la réalité du terrain (…): taux de pauvreté, de chômage (…), d’illettrisme, de décrochage» et une révision de la «carte scolaire». Le syndicat souhaite que la mission de l'IGEN puisse se dérouler le plus rapidement. Et nonobstant son refus de la réforme des retraites, il plaide pour «la nécessité de maintenir le pouvoir d’achat y compris si les cotisations augmentent, le 1/3 DOM ainsi que le niveau des pensions». 

Communiqué FSU – 11 février 2020