Les organisations agricoles plaident la cause de la « sélection variétale »

Près d'une trentaine d'organisations professionnelles agricoles demandent que le Gouvernement ne sacrifie pas l'innovation en matière de sélection variétale

Suite à décision du Conseil d'État relative à la transposition de la directive européenne 2001/18 en droit français qui institue que «toute méthode de sélection variétale développée depuis 2001 génère un produit considéré comme OGM», 27 organisations professionnelles agricoles et de l'agro-alimentaire (syndicats, interprofessions) font part de leurs craintes d'un «coup d’arrêt à l’innovation portée par la sélection variétale qui pourrait s’avérer fatal pour les agriculteurs engagés dans la transition agro-écologique». Rappelant que «les fondements de la directive européenne sur les OGM ont près de 30 ans, la science a avancé et permet d’apporter de nouvelles solutions adaptées pour que les filières agricoles et alimentaires puissent relever les nombreux défis auxquels elle font face», les organisations signataires demandent, en conséquence, de faire évoluer la réglementation communautaire et que « le Gouvernement français préserve un principe d’innovation et mesure les conséquences de la décision du Conseil d’Etat au regard des réflexions européennes qui débutent». 

Communiqué commun AFCA CIAL, AGPB, AGPM, Agridées, Anamso, Arvalis, Centre français du riz, CGB, CSIF, CITFL, Fedepom, FNA, FNAM, FNPHP, FNSPMS, FN3PT, FNSEA, FOP, GNIS, IPTA, Coopération agricole, SNIA, SRFF, Terres Inovia, UFS – 7 février 2020