Les syndicats de l'énergie sur la réserve à propos de l'avenir d'EDF

Les fédérations syndicales des industries électriques et gazières continuent à mobiliser contre le projet de restructuration d'EDF, faute d'avoir été convaincues par les pouvoirs publics sur une solution négociée. Reçues en bilatérales par les ministres de l'Économie et de la Transition écologique (11 et 12 mars), les syndicats FNME-CGT, CFE Énergies, FCE-CFDT et FO Énergie et Mines, enregistrent avec réserves les propositions gouvernementales relatives à: «l’évolution du prix de l’ARENH», «la solution de la quasi-régie» pour la gestion de l'hydraulique, «le monopole légal d’ENEDIS et (…) la péréquation tarifaire», les «négociations avec la Commission européenne» à propos du «groupe intégré, (…) du statut et du service public de l’électricité».

L'intersyndicale, pour être favorable aux négociations, craint que «la prochaine présidence française de l’Union européenne et les élections présidentielles en 2022» ne poussent le «Gouvernement à vouloir “régler” le dossier Hercule très rapidement»… C'est pourquoi, elle appelle à une nouvelle journée de mobilisation le 8 avril 2021.

Communiqué intersyndical FNME-CGT, CFE Énergies, FCE-CFDT, FO Énergie et Mines – 15 mars 2021

Artistes auteurs: la CFDT dénonce le plan tronqué du ministère

Pour la fédération Culture de la CFDT, le ministère de la Culture devrait suivre les préconisations du rapport Racine sur la rémunération des artistes auteurs. Le syndicat regrette, a contrario, qu'il en ait acté un minimum de recommandations – «mise en place d'un conseil national de la profession et taux de référence de rémunération» – et refusé «la clarification du secteur, souhaitée par la CFDT et les autres organisations syndicales».

Communiqué CFDT3C – 12 mars 2021

Résistance intersyndicale à la réforme de la formation des enseignants

Les fédérations de l'Education et de la recherche des syndicats de salariés continuent à sdemander l'abandon de la réforme de la formation des enseignants et conseillers d'éducation. Après une mobilisation le 11 mars, l'intersyndicale constituée par la FERC-CGT, la FNEC-FP FO, la FSU et SUD Education) envisage de réaffirmer ses exigences lors des mobilisations étudiantes et lycéennes du 16 mars 2021, à savoir: refus de «l’utilisation des étudiants comme moyens d’enseignement», «oral de concours sous forme d’entretien de recrutement»; «ingérence de l’employeur dans la conception et la mise en œuvre des maquettes universitaires». Plus généralement, l'intersyndicale plaide pour le retrait de la réforme et pour une vraie concertation.

Communiqué intersyndical FERC-CGT, FNEC-FP FO, FSU, SUD Education – 12 mars 2021

La Coordination rurale favorable à la coopération mais pas aux prix abusivement bas en coopérative

Le syndicat Coordination rurale demande que l'interdiction de pratiquer des prix abusivement bas en coopérative soit inscrite dans la loi EGAlim. La CR fait référence à l'annulation par le Conseil d'Etat d'une ordonnance validant «la possibilité pour les coopérateurs de contester des prix d’achat abusivement bas», induisant de fait la possibilité de les pratiquer pour les coopératives. Elle demande aux parlementaires de modifier la loi EGAlim pour que ce ne puisse plus être le cas.

Communiqué CR – 12 mars 2021

Plateformes numériques d'emploi: la CFDT salue les avancées de la mission Mettling

Le syndicat CFDT apprécie les préconisations de la mission Mettling sur le les modalités de représentation des travailleurs indépendants et de dialogue social au sein des plateformes numériques. Il s'en réjouit d'autant que «le rapport reprenne un grand nombre des propositions faites durant les auditions et qu’il s’inscrive dans une logique d’expérimentation».

La CFDT, qui a créé une plateforme associative dédiée aux travailleurs indépendants (Union), salue l'avancée en matière de «représentation et d’un dialogue social adapté (…), prévoyant des éléments de souplesse ainsi qu’une clause de revoyure à l’issue du premier cycle électoral», pour lequel le «scrutin» sera largement ouvert. Pour autant, le syndicat regrette «qu’il n’y ait pas d’encadrement minimal de l’accord conclu au niveau sectoriel» et que ne soit pas intégrés «de nombreux indépendants exerçant en solo, intermédiés ou non par des plateformes numériques, qui pourtant sont en attente d’une amélioration de leurs droits et d’une représentation».

Communiqué commun CFDT-Union — 12 mars 2021