Le syndicat de l'industrie pétrolière souhaite une bonne mesure de la transition écologique
L'union française des industries pétrolières souhaite que les acteurs publics et privés coopèrent effectivement pour engager la transition écologique sans pénaliser un secteur fortement impacté par la crise. C'est ce que l'UFIP précise dans la présentation à la presse d'un document sur «L’industrie pétrolière française et 2020 et perspectives 2021». Les perspectives qui se dessinent, selon le syndicat d'employeurs, sont la porusuite de la «contraction de l'activité», sous l'effet du marché, mais aussi des politiques publiques de l'énergie en France (loi PPE) et en Europe (Green Deal).
Le rôle complémentaire de toutes les énergies dans la transition écologique
Rappelant que «nos membres sont proactifs et apportent des nouvelles solutions» en matière de transition écologique et de décarbonation de l'activité, l'UFIP n'en craint pas moins le poids de «taxes, de réglementations supplémentaires ou de sur-transpositions qui mettraient à risque les installations industrielles». Plaidant que «les énergies d’aujourd’hui et de demain auront des rôles complémentaires dans la transition», l'organisation souhaite: des «objectifs réalistes» et une méthode transparente concernant les certificats d'économies d'énergie; la «prise en compte des carburants liquides bas carbone (CLBC) parmi les solutions de mobilités décarbonées»; des aides et incitations fiscales pour accompagner la décarbonation des activités. Enfin, l'organisation professionnelle insiste sur l' «importance de la collaboration (les acteurs économiques, académiques, start-up, pouvoirs publics, client».