Le syndicat de l'industrie pétrolière souhaite une bonne mesure de la transition écologique

L'union française des industries pétrolières souhaite que les acteurs publics et privés coopèrent effectivement pour engager la transition écologique sans pénaliser un secteur fortement impacté par la crise. C'est ce que l'UFIP précise dans la présentation à la presse d'un document sur «L’industrie pétrolière française et 2020 et perspectives 2021». Les perspectives qui se dessinent, selon le syndicat d'employeurs, sont la porusuite de la «contraction de l'activité», sous l'effet du marché, mais aussi des politiques publiques de l'énergie en France (loi PPE) et en Europe (Green Deal)

Le rôle complémentaire de toutes les énergies dans la transition écologique

Rappelant que «nos membres sont proactifs et apportent des nouvelles solutions» en matière de transition écologique et de décarbonation de l'activité, l'UFIP n'en craint pas moins le poids de «taxes, de réglementations supplémentaires ou de sur-transpositions qui mettraient à risque les installations industrielles». Plaidant que «les énergies d’aujourd’hui et de demain auront des rôles complémentaires dans la transition», l'organisation souhaite: des «objectifs réalistes» et une méthode transparente concernant les certificats d'économies d'énergie; la «prise en compte des carburants liquides bas carbone (CLBC) parmi les solutions de mobilités décarbonées»; des aides et incitations fiscales pour accompagner la décarbonation des activités. Enfin, l'organisation professionnelle insiste sur l' «importance de la collaboration (les acteurs économiques, académiques, start-up, pouvoirs publics, client».

Communiqué UFIP – 9 mars 2021

Retraites des agriculteurs: la Coordination rurale salue la revalorisation

Le syndicat d'exploitants agricoles prend acte de l'annonce du Gouvernement que les retraites agricoles seront valorisées à partir de septembre. La Coordination rurale tient néanmoins à rappeler que cette revalorisation relève d'une «loi (…) votée par le Parlement en juin dernier et que la date butoir d’application avait été fixée au 1er janvier 2022, et ce, alors même que la MSA se disait prête dès le 1er janvier 2021», et qu'elle sera vigilante sur un éventuel «effet d'annonce». 

Communiqué Coordination rurale – 9 mars 2021

Force ouvrière espère un socle des droits sociaux européens mieux-disant

Pour le syndicat Force ouvrière, l'évolution prévue par la Commission européenne du socle des droits sociaux peut être améliorée. Force ouvrière juge en effet que la Commission ne prend pas la mesure de la crise sanitaire et, qu'en tout état de cause, «toute tentative de relancer l’Europe sociale resterait vaine sans une révision drastique des politiques économiques». Dans son détail, le plan présenté (le 4 mars 2021) pour la mise en œuvre des principe du SEDS, priorise des «cibles» (emploi, formation, pauvreté et exclusion sociale) qui restent «en-deçà des cibles de la précédente stratégie Europe 2020» et les «initiatives législatives (…) n’apportent rien de nouveau par rapport au programme de travail 2021 déjà décidé par la Commission».

En outre, souligne FO: «sans réelle action, l’écart salarial ne prendra fin en moyenne au niveau de l’UE qu’en 2104 et prendra plus de 1000 ans en France au rythme actuel».

Communiqué FO – 9 mars 2021

Le Modef demande un « Grenelle des prix agricoles »

Le syndicat des exploitants familiaux est plus que réservé sur l'aide publique annoncée aux éleveurs, considérant qu'il faut régler la question des prix agricoles. Le Modef calcule, en effet que l'octroi d'une enveloppe de «60 millions d’euros d’aides d’urgence aux éleveurs les plus en difficulté» officialisé (6 mars) par le Gouvernement, permettra au mieux à chaque exploitant de s'offrir «un camion de paille». Il entend, prochainement adresser un «projet de loi aux députés sur l’encadrement des prix agricoles» et plaide, en urgence, pour un «Grenelle des prix agricoles», incluant les questions de «marges» des distributeurs et transformateurs, de «vente à perte», ainsi que des traités européens «Tafta, (…) Ceta, (…) Mercosur».

Communiqué Modef – 8 mars 2021

La Mutualité française prudente sur la révision de solvabilité des assurances dans l'UE

Le syndicat professionnel des mutuelles souhaite que la Commission européenne n'augmente pas l'exigence de fonds propres dans le cadre de la révision de la directive Solvabilité 2 (1). Pour la Mutualité, «le régime actuel est suffisamment prudent pour assurer une protection des adhérents». Soutenant la proposition de l'Autorité européenne des assurances de «relever le seuil d’application de la directive à 25 millions d’euros de chiffre d’affaires», l'organisation juge nécessaire «une simplification plus importante en matière de reporting», l'abandon de «l’audit externe obligatoire du bilan Solvabilité 2 qui entraînerait des surcoûts pour les organismes».

Une révision de «la méthode utilisée pour estimer le coût du capital et les fonds propres associés» doit être envisagée, vu qu'elle «n’est pas adaptée aux acteurs de l’épargne retraite ou de l’assurance vie».

1) Actée en 2009 et en application depuis 2016, cette directive a pour objet de prévenir les risques dans le secteur assurantiel en imposant un niveau de fonds propres minimal aux sociétés d'assurance et de réassurance (NDLR).

Communique Mutualité française – 8 mars 2021