La FSU demande plus et mieux que la loi Climat

Le syndicat FSU soutient les marches pour le climat organisées par les organisations de jeunesse et les membres de la convention citoyenne qui demandent une politique plus volontariste. Pour la FSU, «la loi climat proposée par le Gouvernement est d’une indigence coupable», ce d'autant qu'il continue «d’abandonner et de privatiser des missions publiques, de généraliser l’austérité budgétaire, de fermer ou regrouper les services publics implantés sur le territoire national ou encore d’imposer aux collectivités locales de nouveaux transferts de compétences sans moyens».

Le syndicat réclame aussi des mesures spécifiques dans l'Education: «programmes intégrant une réflexion sur la transition écologique et son accompagnement social»; développement des formations aux «nouveaux métiers», à la «rénovation énergétique»; adaptation des bâtiments, «renforcement des filières locales et bio dans la restauration scolaire».

Communiqué FSU – 4 mars 2021

La CFTC souligne l'urgence du projet de loi sur l'émancipation économique des femmes

Le syndicat des travailleurs chrétiens appelle les pouvoirs publics à relancer, en urgence, le projet de loi en faveur de l'émancipation économique des femmes. La CFTC déplore, en effet, que «Si les contours du projet ont été présentés, (…) si une consultation publique a bien été lancée, si des rapports ont été rendus, le projet de loi qui devait voir le jour il y a un an, pour la journée du 8 mars 2020, a lui été remisé». Pour le syndicat, l'urgence s'en impose d'autant plus du fait de la crise, sur le plan des inégalités, mais aussi au regard de la mobilisation exemplaire des travailleuses. 

La journée de la femme sera l'occasion, pour la confédération, de demander que l'ouvrage soit remis sur le tapis en s'appuyant sur plusieurs pistes: «faciliter la reprise d’activité (…) après une période dédiée à la maternité», «revaloriser les emplois à prédominance féminine», «améliorer la place des femmes dans les métiers d’avenir», «encourager les banques à soutenir les créatrices d’entreprises».

Communiqué CFTC – 4 mars 2021

Pour Solidaires, le contrat d'usage doit être aboli

L'union syndicale Solidaires rappelle aux pouvoirs publics qu'une véritable alternative aux contrats d'usage, synonymes de mimum de droits pour les travailleurs, réside dans le CDI. Le syndicat fait réference à «un courrier (…) du 12 février dernier aux parlementaires, (dans lequel-NDLR), le Gouvernement s’alarme du fait que le contrat à durée déterminée dit d’usage (ou CDDU) était très insécurisant pour les salarié-es concerné-es à commencer sur le plan financier».

Non sans ironiser sur le fait que «certains salarié en CDDU préfèrent basculer dans l’auto-entrepreunariat, ce qui est peut-être le but avéré de cette mesure tant le statut de l’auto-entrepreneur semble paré de toutes les vertus aux yeux de ce gouvernement ultralibéral», Solidaires estime que «la seule réforme acceptable (dont le gouvernement vient de confier à deux parlementaires d’en dessiner les contours) est celle d’octroyer immédiatement à ses titulaires les mêmes droits que s’ils/elles étaient embauchés en CDD “classiques”, puis d’imposer au patronat leur passage en CDI qui doit être la norme habituelle d’embauche», mais aussi d'«imposer le partage et la réduction du temps de travail».

Communiqué Solidaires – 4 mars 2021

La Coordination rurale s'alarme d'éventuelles coupes budgétaires dans la recherche agricole

Pour le syndicat d’exploitants agricoles, le transfert au budget général de ressources dévolues à la recherche agricole est inacceptable. C’est ce qu’il a fait savoir par courrier au Premier ministre, notifiant plus précisément que «Si de l’argent du CASDAR (Compte d'affectation spécial développement agricole et rural – NDLR) devait partir dans le budget général, nous le vivrions comme un pillage». Et ce d’autant que sous l’effet cumulé des pandémies (Covid, grippe aviaire) et des contraintes écologiques (produits phytopharmaceutiques, bien-être animal, biodiversité, climat, production d’énergie), il faut des «financements conséquents de la recherche agricole, à laquelle doit également participer le ministère de la Transition écologique». A tout le moins, cette coupe budgétaire devrait-elle s’accompagner d’une réduction de la contribution des agriculteurs, exige la Coordination rurale.

Communiqué Coordination rurale – 4 mars 2021

L’Ordre des géomètres remet la loi Climat à sa mesure

L’institution ordinale des géomètres-experts soutient le projet de loi Climat tout en préconisant des mesures pour que tous les territoires puissent continuer à loger des habitants. Pour le CNOGE, «les ambitions (…) portées par le Gouvernement à travers le projet de loi Climat et Résilience et son volet “Se loger”», doivent être saluées». Ce qui n’empêche pas d’émettre des réserves et de demander que soit revue «une méthode d’analyse de l’artificialisation des sols inéquitable et lacunaire», et que la «notion d’“artificialisation nette des sols”» soit clairement établie. 

Pour l’Ordre, des amendements complémentaires doivent être apportés au texte «pour en faire une véritable loi d’orientation en matière d’aménagement équilibré des territoires», à savoir: «circonscrire la territorialisation de (ses-NDLR) dispositions au périmètre de la loi SRU», «instaurer un moratoire de 10 ans pour les territoires vertueux», contextualiser les «objectifs de réduction de l’artificialisation par la voie d’une étude de densification». 

Communiqué CNOGE – 4 mars 2021

Les offices publics de l'habitat exigeants à propos de la rénovation énergétique

Le syndicat des offices publics de l’habitat demande que le Gouvernement œuvre plus efficacement en matière de rénovation énergétique des logements sociaux. Pour le président de l’organisation professionnelle (OPH-La Fédération) Alain Grandjean, les pouvoirs publics doivent accorder «davantage de financements» afin que puisse être réalisé «l’objectif (…) d’atteindre 4,5 millions de rénovations pour la période 2015-2030», c’est-à-dire doubler par rapport à ce qui est envisageable à ce jour. L’organisation estime en outre nécessaire «une parfaite transparence quant à l’usage des fonds du plan de relance», non sans rappeler que «l’État a intérêt, dans une période de crise sanitaire comme celle que nous vivons, à poursuivre la réalisation d’investissements productifs qui auront des répercussions sociales positives dans la durée, avec notamment une baisse des charges des locataires». 

Communiqué OPH-La Fédération – 4 mars 2021