Les organisations agricoles veulent un acte de stockage de l’eau
La Fédération nationale des exploitants agricoles, Jeunes agriculteurs, Agriculture &Territoires et Irrigants de France se félicitent des annonces des ministres Didier Guillaume et Emmanuelle Wargon, concernant le stockage de l’eau, tout en s’interrogeant sur le fait que «Notre pays dispose de la seconde ressource en eau renouvelable en Europe. Comment expliquer, malgré nos multiples alertes, que la France ne stocke toujours que 4,7% des flux annuels?». Pour les institutions professionnelles du secteur agricole, il est nécessaire qu’il y ait «une vision territoriale de la gestion de l’eau en concertation avec l’ensemble des acteurs locaux» et que, concrétisant les Assises de l’Eau, L’État mette «les moyens pour aboutir à la réalisation effective d’ouvrages de stockage d’eau là où ils sont économiquement et techniquement pertinents et simplifier les procédures d’instruction».
La Confédération paysanne se montre plus réticente vis-à-vis des propos ministériels et rappelle notamment qu’il faudrait plutôt s’appuyer sur un «stockage naturel» hélas mis à mal par «l'agriculture industrielle». Or, selon la Conf’, «La résilience de l'agriculture se joue dans sa capacité à mettre en œuvre des pratiques permettant d'économiser l'eau, de la répartir et de recréer des espaces naturels de stockage de l'eau, en particulier dans les sols».